nos rencontres
En sillonnant ces petites routes de montagnes nous rencontrons surtout des hommes qui, lorsqu’ils nous voient arriver dans une boutique pour faire nos petits achats de pain et de légumes, viennent nous demander de quelle région de France nous sommes et tout en nous informant de la météo qui sévit en France nous vantent le soleil du Maroc …
Les femmes, toujours vêtues de leurs habits traditionnels dont le voile blanc qu’elles tirent devant leur visage à l’approche de l’étranger , font la lessive dans l’oued et reviennent des champs ou du souk avec le panier tressé qu’elles portent dans le dos accroché à leur tête.
Il y a aussi cette jeune femme qui s’approche et prend un petit peu d’eau à la citerne près de la quelle nous nous sommes arrêtés, juste pour nous voir et nous expliquer par geste avec fierté qu’elle ramasse l’herbe pour ses bêtes .
Puis en arrivant dans la vallée des Ammeln, adossée au jbel Lekst, les femmes mariées vêtues d’un haïk noir souligné d’un galon de couleur s’empressent, là aussi, de le tirer devant leur visage à l’approche de l’étranger.
En pause dans la ville de Tafraoute, nous profitons de son magnifique coucher de soleil qui embrase les roches de granit rose.